En réponse au dernier rapport de la Miviludes, un débat de fond me semble nécessaire sur l’intérêt et le danger potentiel des thérapies non conventionnelles (dites alternatives et complémentaires). Entre l’obsession disproportionnée d’une commission d’état dont la vision est bien étroite, et l’enthousiasme parfois aveuglé de ceux qui défendent les approches naturelles de soin, le fossé semble infranchissable. Pour éviter le dialogue de sourd actuel, commençons par éviter les raccourcis, les amalgames, et posons-nous les vraies questions.
Le rapport « santé et dérives sectaires » de la Miviludes (1)
Le
rapport 2012 dresse une liste impressionnante de techniques de soin sujettes à la dérive sectaire. Quasiment toutes les approches « alternatives » de santé (à l’exception de l’ostéopathie et de la majeure partie de médecine traditionnelle chinoise) y sont citées ! D’où un vent de panique… Mais ne faisons pas dire à ce rapport ce qu’il ne dit pas !
– Premier point : il vise les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique (PNCAVT), ce qui exclut donc les soins de confort, de bien-être ou de prévention. Tout praticien qui s’en tient à cela n’est donc en principe pas concerné. Mais où se situe la limite ? Le fait que la personne soignée soit ou non porteuse de maladie poserait une frontière entre des pratiques thérapeutiques concernées ou non. Mais cette frontière est bien floue ! Qu’est-ce qu’être malade ? C’est le diagnostic médical qui en principe le définit. Une maladie répertoriée par la classification internationale de l’OMS (CIM) pose implicitement le cadre d’une prise en charge légale par la médecine conventionnelle. C’est la pierre angulaire du système. Ce diagnostic considéré comme vérité commune et référence principale à toute stratégie thérapeutique est un choix arbitraire. Un choix directement suspendu aux postulats scientifiques qui sous-tendent la médecine occidentale actuelle. Or, on le sait, ces postulats ne répondent pas à une vision globale de la santé. Le diagnostic médical n’est pas la seule donnée permettant de proposer un soin adapté, et dans certains cas, il n’est pas certain qu’il soit le mieux adapté ! La frontière entre les situations où la médecine occidentale est performante et celles où elle le semble moins (et pourrait laisser du champ à d’autres approches) mériterait d’être discutée…
– Deuxième point : la Miviludes considère la dérive thérapeutique sectaire comme un « dévoiement de la liberté de pensée« , lorsqu’elle vise à « faire adhérer le patient à une croyance, à un nouveau mode de pensée ». Le mot « gourou thérapeutique » qualifie les praticiens visés, opérant par séduction, puis manipulation, et profitant de la détresse induite par la maladie. Ils utilisent alors diverses techniques de soin qui n’ont pas été éprouvées par les méthodes de référence de la science actuelle. C’est donc bien le contexte d’accompagnement qui est visé, plus que les techniques de soins, qui sont cependant clairement associées dans le rapport et créent ainsi la confusion.
Manipulation de croyances
Que sous-entend l’expression « dévoiement de la liberté de pensée » ? Y aurait-il un mode de pensée correct, et d’autres qui seraient incorrects en matière de santé ? Ou chacun doit-il pouvoir se construire lui-même son propre système de croyance et ne pas être influencé de ce point de vue ? Que penser alors du quasi monopole de la science médicale actuelle sur l’information santé diffusée par les médias ? Quand un expert s’exprime sur une question, il avance un point de vue qui n’est pas le seul existant. Et les autres points de vue ont rarement un espace de réponse, et souvent déloyal quand c’est le cas. Impensable en politique, et pourtant la norme dans le domaine de la santé !
Ne nous voilons pas les yeux, il est bien réel que certains thérapeutes insinuent directement ou de manière sous-jacente, avec parfois une certaine influence, des croyances contestables et potentiellement dangereuses sur une idée de la maladie et la manière de la soigner. Mais un médecin qui propose sans autre choix un traitement lourd pour une pathologie chronique, avec un rapport bénéfice risque loin d’être établi, ne fait-il pas, lui aussi, pression sur les croyances ? Le fait que cela soit courant et « normal » suggère bien qu’il y a une croyance convenable et d’autres suspectes. L’état, s’appuyant sur les experts qu’il a choisi, pense pour nous ce qui est bon pour notre santé, car sans doute ne sommes-nous pas apte à le discerner !
Et pourtant, ce qui est « bon pour nous » ne l’est pas toujours ! Selon le député Roland Muzeau : « On estime dans notre pays à 150 000 le nombre d’hospitalisations annuelles liées à des accidents médicamenteux et de 13 à 18 000 le nombre de morts provoquées par des médicaments ». 3 fois plus de mort que sur les routes ! Que fait-on ? La véritable information est-elle donnée avant d’engager les traitements au long cours qui présentent des risques ? Ne pas donner toutes les informations pour orienter un choix, n’est-ce pas forcer la croyance ?
La manipulation de croyance existe aussi bien dans le secteur conventionnel que non conventionnel mais elle n’est pas traitée de la même manière de chaque coté. Face à cela, la solution est la même pour tous : dénoncer tous les véritables abus et proposer dans tous les cas une information non partisane pour favoriser un choix souverain.
Certains diront que ce qui est établi par la science est la vérité actuelle. Comme la parole de l’évangile était la vérité en d’autre temps ! La science médicale occidentale, repose sur des postulats qui ne sont que des croyances consensuelles, et qui deviendront probablement obsolètes un jour ou l’autre. Quelle différence avec une religion d’état ? Il y a aujourd’hui d’autres hypothèses, traditionnelles ou soutenues par des membres de la communauté médicale ouverts à un autre regard. Ces praticiens et chercheurs ne sont pas des charlatans. Ils se retrouvent cependant marginalisés, et les soins qu’ils proposent restent dans l’ombre alors que ce sont parfois des solutions prometteuses dans des domaines où la médecine est en échec. Pourquoi les autorités sanitaires refusent-t-elle le débat public et ouvert avec les dissidents de la médecine académique ? La grande qualité de la science est, en principe, d’être ouverte et de savoir se remettre en cause. La physique a montré qu’elle savait le faire. La santé, pas encore…
Thérapies validées et non validées
La science médicale repose sur des travaux validés selon les principes de l’expérience scientifique. Celle-ci doit démontrer de manière non discutable qu’une cause produit de manière reproductible un effet, de manière linéaire. L’ECR, l’essai contrôlé randomisé, montre ainsi qu’une solution thérapeutique est efficace lorsque ses effets mesurés sont significativement supérieurs à ceux d’un placebo. Que penser d’un effet 15% supérieur au placebo quand ce dernier, seul, atteint 45% ? Le produit apporte un bénéfice pour 15% des sujets ! Cependant, une fois validé, il devient potentiellement efficace pour tous ! Et que penser des fraudes de plus en plus souvent démasquées qui montrent que les résultats d’une étude peuvent facilement être « arrangés » ! L’ECR laissé à l’initiative privée comme socle de validation de la connaissance médicale est un choix dans lequel les intérêts économiques pèsent sur les vérités de référence qui sont retenues. Tout cela est bien connu, mais malgré toutes ses insuffisances, l’ECR ne cesse d’être encensé !
« Non validé », pour une solution naturelle, veut dire qu’il n’existe pas d’ECR montrant son efficacité par rapport à un placebo. Le plus souvent, c’est par absence d’étude pour des raisons financières. Il faut en effet 150.000 à 300.000 euros pour financer une étude. Seuls des produits brevetés disposant d’un gros budget peuvent envisager un tel investissement. Les solutions naturelles, qui appartiennent à tous, ne peuvent être étudiées que par financement public. Or celui-ci ne s’y intéresse pas ! Et quand ces ECR existent pour un produit naturel, comme le Millepertuis (mieux validé que la plupart des antidépresseurs), celui-ci n’est pas pour autant pris en charge par l’assurance maladie ! Le système d’organisation actuel des soins ne le permet pas…
Deuxième écueil, dans une approche globale de santé, ce n’est pas un produit ou un acte qui est responsable d’un résultat, mais un ensemble synergique de soins dans lequel la relation thérapeutique joue un rôle majeur. L’ECR sur un élément isolé de l’ensemble peut révéler une absence d’activité, alors que cet élément est nécessaire à la globalité de l’approche thérapeutique. Ce processus est bien connu de la science systémique qui s’applique plutôt bien à la non linéarité des phénomènes vivants. Les méthodes actuelles de la science médicale, restées sur une base très mécaniste de causalité linéaire, ne sont pas adaptées à la validation d’une action globale. Et elles ne cherchent pas à évoluer en ce sens ! Il aurait beaucoup à inventer de ce côté-là… De ce fait, il y a un véritable problème d’évaluation des approches non conventionnelles qui laisse ouverte la porte à toutes les spéculations. N’oublions pas qu’un témoignage ne fait pas une loi, ce que la science (et c’est l’un de ces points forts), applique avec une rigueur exemplaire. Les produits de santé naturelle qui fondent leur promotion sur la mise en avant de résultats simplement observés (et donc subjectifs) s’affranchissent de cette loi et mettent de la confusion à la connaissance générale. C’est ainsi que l’on trouve aujourd’hui une multitude de produits « très efficaces » contre de nombreuses maladies chroniques, ce qui n’empêche pas qu’il a toujours autant de malades qui en souffrent ! Ce n’est pas parce que quelques malades ont été améliorés dans un certain contexte incluant un produit que le produit est efficace contre leur maladie.
Allons cependant au bout de l’honnêteté intellectuelle. Il y a une différence entre la promotion d’une société commerciale pour un produit et l’expérience répétée de praticiens qui obtiennent de manière récurrente des améliorations objectives avec certains protocoles de soin, là où la médecine conventionnelle échoue. Cela ne devrait pas être négligé sous le seul prétexte qu’il n’y a pas d’ECR… Et la santé non conventionnelle devrait éviter de tomber dans le même piège que son aînée conventionnelle, en laissant aux sociétés commerciales la diffusion de la connaissance sur les produits qui assurent leurs bénéfices.
Les thérapies non conventionnelles sont elles sectaires ?
Revenons au rapport de la Miviludes : ce ne sont pas les techniques qui sont sectaires, mais la pratique déviante de certains « gourous » qui les utilisent. Cependant, l’amalgame est facile. Il existe des praticiens non conventionnels compétents et rigoureux qui pratiquent un accompagnement respectueux et des soins appropriés qui peuvent être vraiment bénéfique, y compris sur des sujets malades. Aujourd’hui, du fait de cet amalgame, ils peuvent devenir suspects, parce que la technique qu’ils utilisent a été associée à un accompagnement inadapté par d’autres…
La position de victime d’un système répressif, souvent prise par des défenseurs des pratiques de santé non conventionnelles, peut se comprendre face à certains abus. Elle ne dispense pas pour autant d’une autocritique. Il se dit et il se fait des choses vraiment contestables, dans certains cabinets, par des professionnels dont la compétence n’est pas la hauteur des personnes qu’ils accompagnent. Et dans le milieu de la santé naturelle, il y a bien peu de mobilisation pour le dénoncer ! Balayer devant sa propre porte n’est pas si facile…
Comment en est-on arrivé là ? D’un côté une médecine qui a perdu le sens de la relation thérapeutique, et propose parfois des traitements plus invalidants que soignants. De l’autre une multitude d’écoles ou d’organismes qui proposent des cursus ou des stages, et en un temps parfois réduit, certifient des thérapeutes qui sont invités à exercer. Bien sûr, ils sont certifiés pour s’occuper que de prévention, d’éducation de santé, de soins de confort… sans entrer dans le champ de la maladie. Mais la plupart des clients qui viennent les consulter sont des malades, qui se sentent incompris du milieu médical, et qui viennent chercher une solution complémentaire ou alternative à leur traitement ! Alors que faire, dans un contexte où la clientèle est souvent insuffisante pour vivre de son activité ? Renoncer et finir tôt ou tard par déposer le bilan, ou improviser ?
Face à cette insuffisance de confiance du public en la médecine conventionnelle, c’est elle qui aurait bien besoin de se remettre en cause ! Et cela ne dispenserait pas les écoles de soins non conventionnels (qui se multiplient…) de s’interroger sur la disproportion entre praticiens potentiels formés et les besoins de la société, ainsi que sur le décalage entre le soin préventif pour lequel elles sont habilitées à former, et la réalité de la demande de la clientèle, qui est très minoritaire en ce sens. D’un côté comme de l’autres, ces questions sont dérangeantes, et cela contribue au statut quo !Il me semble clair aujourd’hui que certaines approches non conventionnelles apportent un réel bénéfice dans de diverses situations pathologiques. Pour que ce bénéfice soit donné avec le maximum de sécurité, le praticien devrait avoir une connaissance suffisante de la pathologie dans le consensus médical actuel, et aussi de l’influence des soins qu’il entreprend sur l’ensemble de la thérapie en cours. Dans l’idéal, il devrait agir dans une réelle coopération avec les autres soignants, même si ceux ci ne sont pas coopératifs, et ainsi éviter de créer la confusion par des propos contraires à ce qui a déjà été dit et aux croyances acquises de la personne concernée. Le respect du malade dans le système qui lui sert de référence est toujours prioritaire. On peut contribuer à faire évoluer une croyance, mais pas de manière directive, séductrice ou menaçante.
Pour répondre à ce savoir-faire de praticien non conventionnel accompagnant des malades, il y a un déficit réel de formation, la plupart des écoles n’assurant pas cela. Et dans la réglementation actuelle, ce n’est à priori pas leur rôle, mais elles forment alors des praticiens qui, pour le plus grand nombre, ne pourront trouver la clientèle adaptée à leurs compétences.
J’aimerais saluer ici certains professionnels du secteur non conventionnel qui s’investissent dans un effort exemplaire pour se mettre à niveau et accompagner au mieux des personnes malades, apportant ainsi un bénéfice santé avec un minimum de risque. Mais il est bien difficile, dans la jungle thérapeutique actuelle, de savoir qui est compétent ou pas, pour accompagner un malade avec des soins naturels inclus dans une thérapie globale.
Les thérapies non conventionnelles peuvent-elles être dangereuses ?
Il y a enfin une autre question particulièrement dérangeante pour tous : au-delà d’une relation thérapeutique contestable, mise en cause par la Miviludes, les pratiques dites « naturelles » peuvent-elles être actives de manière néfaste pour la santé ? D’un côté, il y a une certaine naïveté qui croit que ce qui est naturel ne peut pas être dangereux. De l’autre, une incrédulité qui, ne reconnaissant pas les effets bénéfiques, ne peut reconnaître le danger, sauf dans l’arrêt des traitements en cours, qui eux sont reconnus efficaces !
Il faut être clair : la plupart des techniques de santé non conventionnelles sont réellement actives dans leur capacité à modifier l’équilibre d’un organisme. Exercées sur une mauvaise lecture du terrain, ou avec la méconnaissance d’une maladie en cours, elles peuvent induire des dommages. Ceux-ci sont le plus souvent difficiles à objectiver, car ils touchent un plan plus subtil que la matière biochimique, mais les énergéticiens qui prennent en charge régulièrement de tels dégâts les connaissent bien !
Dans un concept de santé globale, on ne peut intervenir sur une personne avec un produit et une technique sans agir sur l’ensemble de son organisme. Cela devrait imposer, en principe, une bonne connaissance de l’outil utilisé, un mode de lecture du terrain pour savoir s’il est adapté, une connaissance de l’état pathologique et de l’effet sur les traitements en cours, et un moyen d’évaluation des conséquences de ce qui est entrepris. L’optimum du professionnalisme en matière de santé non conventionnelle, dès lors que l’on choisi d’accompagner des personnes malades.
Que faire ?
Dans cette grande confusion, pour se soigner de manière optimale, c’est finalement à chacun de nous de trouver et d’identifier les praticiens compétents pour obtenir la meilleure synergie de soin, et choisir souverainement les traitements auxquels nous adhérons le plus, qu’ils soient conventionnels ou non.
Voici quelques propositions, ouvertes à discussion, pour ouvrir un espace de meilleure qualité de soin en France :
- La liberté thérapeutique devrait être un droit, c’est-à-dire que chacun, dans un choix librement consenti, puisse se soigner avec la technique et les produits qu’ils estiment être les plus adaptés à sa demande, sans limite réglementaire. Cela implique que les praticiens puissent proposer les diverses techniques existantes, sans être inquiété. Cela ne les dispense pas de répondre pénalement à toute plainte déposée contre eux par leurs clients. Cette liberté thérapeutique devrait être, à mon sens, le combat prioritaire de tous ceux qui pensent que nous ne l’avons pas, et que cela pénalise la santé générale. Et reléguer au second plan tout ce qui en dépend (2). Mais il est clair que cette liberté sans garde-fou pourrait favoriser des excès, d’où les points suivants.
- Mettre en place un observatoire objectif des divers actes thérapeutiques non conventionnels, indiquant leur niveau de validation, mais aussi les résultats observés par la tradition et l’usage (avec bien sûr un vrai sens critique !) et leur danger potentiel. Le rôle de cet observatoire serait aussi d’évaluer les différentes situations pathologiques où certaines approchent disponibles semblent aujourd’hui réellement bénéfiques. Il pourrait aussi évaluer la valeur des formations qui préparent à l’exercice de ces techniques. Il est bien sûr évident que la diversité et l’ouverture de ses membres, introduisant une vision plus large que les bases actuelles de la science médicale académique, sont essentielles à la crédibilité de cet observatoire.
- Proposer aux praticiens de santé en exercice l’adhésion à une charte qui garantit, au minimum, un accompagnement respectueux des croyances de la personne soignée, et une transparence sur les compétences acquises en affichant les formations réellement suivies. Cette charte peut sembler une simple formalité dont le respect peut être contourné, mais c’est avant tout une manière de reconnaître ceux qui s’engagent, et un moyen juste d’exclure de la liste des adhérents ceux qui ne respecteraient pas leurs engagements.
- Pour aller au bout de ce qui était évoqué pour l’accompagnement des malades par des thérapeutes non conventionnels, une piste serait de trouver un moyen de reconnaissance d’une réelle compétence à ce sujet, avec, pour ceux qui en ressentent le besoin, une formation pour s’y préparer. Une formation qui gagnerait sa notoriété en étant indépendante des écoles de thérapies tout en se faisant reconnaître par elle, et qui pourrait certifier d’une capacité (théorique, mais peut-on faire autrement !) à accompagner des personnes malades, indépendamment des techniques de soin utilisées. C’est un point particulièrement délicat, car il ouvre la porte à une partialité dans laquelle certains se sentiraient probablement floués. Y a-t-il une autre solution ?
Tout cela semble bien illusoire, dans la mesure où on ne peut compter sur les pouvoirs publics et qu’il est bien difficile de faire sans eux. L’intelligence créatrice serait de mettre en œuvre des projets réalistes pour faire avancer les choses, en tenant compte de la réalité de la situation actuelle. Cette réflexion et ces propositions visent avant tout à ouvrir un échange.
N’hésitez pas à rédiger un commentaire pour enrichir la réflexion !
Commentaire du rapport 2012 sur ouvertures.net
Sur le même sujet : à lire sur ce blog :
Soutenir la liberté thérapeutique, contre personne, sans intérêt personnel ou corporatiste
Nous sommes dans un cercle vicieux : faute de reconnaissance, les études en médecines naturelles ne bénéficient d’aucunes subventions. La qualité des diplômés s’en ressent et justifie les critiques à l’encontre des praticiens et des écoles en médecine naturelle … Ce qui entraîne qu’on ne les aide pas. On ne pourra se sortir de ce cercle vicieux que par la qualité : par celle des écoles, par la surveillance des diplômes et des titres, donc par l’intervention d’un organisme éducatif neutre.
Mais comme, sur 577 députés, une centaine est liée plus ou moins directement à l’industrie médicale ou pharmaceutique, on voit mal comment les choses pourraient évoluer en France.