Je suis né en 1961 aux Sables d’Olonne. Après une enfance vendéenne, mon chemin est passé par Nantes, Paris, le sud de la Picardie, la région toulousaine, la Savoie, la Drôme provençale et finalement à nouveau de Sud-Ouest dans la région d’Agen.
Un parcours non linéaire
Sur les bancs de l’université et dans les services hospitaliers, j’ai étudié la biologie médicale que j’ai exercée en laboratoire d’analyses privé pendant 7 ans.
Par la recherche personnelle et le suivi d’enseignements, j’ai approfondi divers aspects de la philosophie, de la psychologie et de l’ésotérisme.
Une nouvelle activité professionnelle m’a conduit à rédiger des documentations scientifiques, ainsi qu’à assurer les conseils et la formations dans le domaine des compléments alimentaires. C’est là, entre les publications scientifiques et l’expérience des thérapeutes, que j’ai découvert et vérifié les étonnants résultats de certaines approches thérapeutiques naturelles.
Tout au long de ce parcours, en étant attentif à ce qui se passe autour de moi dans le monde végétal, animal et humain, j’ai observé les diverses manifestations de la vie.
Et au final, j’ai intégré tout cela dans une représentation ouverte où chacun de ces éléments trouve sa place.
Sortir des dogmes limitants…
La représentation que j’ai élaborée au fil des années est à la fois rationnelle et ouverte. Elle a trouvé sa forme dans un mode de pensée non linéaire qui rejoint la pensée complexe développée par Edgar Morin. Cette approche est aujourd’hui mal connue et mal comprise, car elle sort à la fois des deux grands moules qui formatent les systèmes de pensée. Le premier, matérialiste, se grave au cours de la scolarité et s’entretient par les médias. Le second, spiritualiste, a marqué le passé de l’humanité occidentale. Il est plus moins transmis selon les traditions familiales et revient sous des formes plus « exotiques » pour répondre aux insuffisances des sociétés technologiques dépourvues de sens.
Ma démarche est scientifique, donc rigoureuse, et cependant suffisamment ouverte pour sortir du dogme matérialiste, sans entrer dans les diverses formes de déterminisme qui sous-tendent la plupart des philosophies spirituelles. Pour cela, elle s’appuie essentiellement sur la connaissance des systèmes complexes développée successivement par la théorie des systèmes, la cybernétique, les structures dissipatives (Prigogine) et les lois de l’auto-organisation. Tous ces courants qui se sont complétés les uns les autres au cours du XXe siècle, ont conduit à une véritable science encore très mal connue.
… pour entrer dans la dynamique d’une nouvelle science
Cette nouvelle science est avant tout transdisciplinaire, c’est-à-dire qu’elle s’appuie sur les disciplines, tout en les dépassant pour mettre en avant les aspects globaux que la science des spécialités n’arrive plus à considérer.
Derrière sa complexité apparente, elle décrit la vie comme un processus mystérieux et finalement simple. Elle admet qu’on ne pourra jamais décomposer le fonctionnement mécanique ultime, parce que son mécanisme ne répond pas à une logique linéaire. Elle se consacre alors à comprendre ce qui peut être observé. C’est ainsi qu’il a été établi (et vérifié grâce aux mathématiques) des lois qui se vérifient à tous les niveaux d’organisation : cellule, organisme, communauté, biosphère.
Une démarche résolument globale appliquée à la santé
Une telle approche se détache de la spécialisation caractéristique de la science moderne, incapable de considérer le tout. Elle ne rejette pas les disciplines qui apportent toutes des éléments intéressants, elle les intègre au-delà de la réduction propre à chaque spécialité. Dans cette transdisciplinarité, l’essentiel ne peut émerger en accumulant la connaissance des détails. L’essentiel est ailleurs, au-delà de ce que la logique linéaire peut comprendre et tout près de ce que nous percevons à travers tout ce qui vit.