Selon le concept holosystémique de la santé et de la maladie :
Un soin ou une thérapie se comporte comme un facteur morbide, mais dans le sens inverse, c’est-à-dire capable de restaurer la santé à partir d’un état malade. Les effets d’un soin sont variables. Celui peut être inefficace, conduire à la guérison ou à l’aggravation. Comme lors de la genèse d’une maladie où il y a a conjonction de plusieurs facteurs morbides, c’est souvent l’association synergique de plusieurs techniques de soins qui permet la guérison.
La guérison est un changement d’état. Comme le passage de la santé à la maladie, elle correspond à un véritable basculement vers une nouvelle organisation générale, pour s’adapter une nouvelle fois aux conditions qui ont changé. Le sujet guéri n’est plus le même que le sujet malade, ni le même que ce qu’il était avant sa maladie. On parle de guérison dès lors qu’il y a transformation et mise en place d’une organisation interne stable, différente de celle qui caractérisait la maladie.
Une seule médecine et de nombreuses approches thérapeutiques
Dans l’histoire de l’humanité, la médecine est toujours le reflet de la croyance dominante des peuples qui la pratiquent. Dans les sociétés animistes, elle est chamanique, c’est-à-dire faisant intervenir les forces de l’environnement. Dans les sociétés spiritualistes, notamment orientale, elle est énergétique, faisant intervenir les dimensions subtiles de l’être humain. Dans les sociétés matérialistes, elle est centrée sur le corps.
Aujourd’hui en occident, la médecine du corps, officialisée par la Science Académique et le pouvoir politique, est le cadre conventionnel. Les problèmes psychiques sont traités à part, dans le cadre de la psychologie et de la psychiatrie. Des approches alternatives, inspirées des traditions, des aspects énergétiques de la santé et de développement récents de la recherche dissidente, se développent en parallèle. Il en résulte un système de soin complexe dans lequel se côtoient des approches variées qui peinent à se rencontrer vraiment.