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L’hypothèse formulée dans la Dynamique Triangulaire de la Vie (DTV) englobe tout le connu dans un modèle explicatif des phénomènes observés, en écartant les dogmes matérialistes et spiritualistes tout en intégrant leurs acquis indéniables.
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• Qu’est ce qui sous-tend la vie ?
Lorsque l’on abandonne l’idée d’un Dieu tout-puissant qui est à la fois l’origine et le souffle, il reste un grand vide sujet à toutes les spéculations. La connaissance la plus aboutie de la matière révèle des structures, des forces, des interactions et au final, un ensemble complexe et cohérent dont on décrit de mieux en mieux les lois de fonctionnement. Il s’agit cependant d’un modèle mécanique dans lequel persistent de nombreuses anomalies et des phénomènes incompréhensibles qui doivent être mis en stand-by, en espérant de nouvelles connaissances pour les comprendre.
La science actuelle est incapable d’expliquer comment le monde vivant a pu atteindre un tel niveau de complexité et de cohérence, encore moins qu’il soit aussi intelligent et capable de créer, au moins en partie, ce qui lui arrive.
Tout scientifique honnête reconnaît qu’il ne sait pas ce qu’est la vie, et que sa manière de l’aborder est une vision partielle construite sur un dogme auquel il adhère.
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• Une force mystérieuse mais bien réelle relie tout ce qui vit
La vie est portée par une force mystérieuse qui anime et relie toutes ses manifestations, avec une extraordinaire cohérence de l’ensemble.
Cette force ne peut pas se comprendre avec les seuls champs de gravitation, d’électromagnétisme et de forces nucléaires, qui sont les piliers du modèle standard de la mécanique quantique, la forme de connaissance la plus aboutie à ce jour. En revanche, il est évident qu’elle utilise tous ces champs, tout en étant quelque chose de plus vaste qui ne peut se réduire à leur somme.
Cette force, à la fois intelligente et créatrice, semble inépuisable.
– Elle est intelligente parce qu’elle organise les structures, les comportements, les ensembles qui acquièrent une certaine autonomie (les communautés), et surtout, elle maintient l’ensemble de sa manifestation dans une cohérence dépassant toute capacité de compréhension mentale.
– Elle est créatrice parce qu’elle se manifeste d’une manière qui apporte toujours quelque chose qui n’existait pas auparavant.
– Elle semble inépuisable car depuis son origine, rien n’a pu l’arrêter. Même après les pires cataclysmes, elle repart sous une forme adaptée à la nouvelle situation. Dès qu’il y a le moindre espace pour elle, elle apparaît.
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• Des dogmes pour essayer de comprendre le mystère
Depuis que les hommes essaient de comprendre ce mystère, aucune explication satisfaisante n’a fait la lumière sur la nature de la vie. Le mystère semble impénétrable ! Et pour le pénétrer, les démarches philosophiques ou scientifiques ont associé la foi à la raison :
– la foi pour poser un postulat de départ,
– la raison pour développer sur ce postulat un système de connaissance cohérent et vérifiable.
Dans cette démarche, tout repose sur le postulat initial. Cependant, on oublie vite que celui-ci ne peut être vérifié, que l’on peut seulement y croire ! Et pour que l’échafaudage philosophique soit stable, on ne doit plus le mettre en doute ! En cela, les grands courants de connaissance sont dogmatiques, et leurs oppositions qui prennent diverses formes s’enracinent sur l’incompatibilité de leurs dogmes fondateurs. Comme ceux-ci sont du domaine de la croyance, le débat sera toujours stérile.
Depuis la Grèce antique, berceau de la pensée philosophique rationnelle, deux courants majeurs, n’ont cessé de s’opposer et se combattre dans la pensée humaine : le spiritualisme (éternalisme, idéalisme platonicien…) et le matérialisme (nihilisme).
– Le spiritualisme postule que l’esprit précède la matière. Celle-ci n’en est qu’une manifestation. L’esprit porte l’information organisatrice, les archétypes, voire l’intention d’un Dieu créateur. Ce courant a conduit au développement d’une science ésotérique, qui s’appuie sur les révélations des traditions parfois devenues religions. Il a dominé le monde pendant de nombreux siècles, et il revient en force depuis la fin du XXe siècle dans les diverses branches du mouvement New Age. Le courant spiritualiste se disperse en plusieurs variantes, selon la nature de la source qui insuffle le processus de tout ce qui se manifeste.
– Le matérialisme, déjà présent chez les Grecs antiques, s’est développé au cours du XIXe siècle en s’appuyant sur les diverses disciplines nouvelles de l’époque, notamment l’évolution darwinienne, relayée plus tard par la génétique. Il postule que la matière est la réalité première et qu’en s’organisant suivant des lois qui s’appliquent à toutes les particules existantes, elle a permis l’émergence de la vie. Ce qu’on appelle esprit n’est alors qu’un épiphénomène résultant d’un haut niveau d’organisation de la matière.
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• Deux courants dans le matérialisme
Le courant matérialiste se scinde aujourd’hui en deux branches.
– La première, réductionniste, utilise la pensée rationnelle linéaire pour établir des relations de cause à effet.
– La seconde, systémique, admet l’existence de causalités non linéaires qu’à défaut de pouvoir maîtriser, on peut observer afin de comprendre les dynamiques.
L’approche réductionniste a posé les bases des sociétés occidentales. Elle prétend qu’en connaissant à la fois la matière dans ses plus infimes détails et les lois qui la gouvernent, on pourra décrire la vie avec des équations capables de prédire ce qui s’y manifeste. Son mode de pensée est linéaire. Derrière un effet, il y a toujours une cause et l’expérience établit les liens de cause à effet. Ainsi, en maîtrisant les causes, on peut en théorie maîtriser les effets.
Elle conçoit un être vivant comme une machine dont les fonctions résultent de la structure et de tous les mécanismes qui s’additionnent et se combinent.
Au final, cette science maîtrise très bien la matière inerte. Elle a ainsi développé une technologie très performante. En revanche, malgré l’usage de cette technologie qui obtient des résultats spectaculaires sur les organismes vivants, ceux-ci sont loin d’être maîtrisés, et surtout semblent incompris dans ce qu’ils sont vraiment. De ce fait, ils ne sont pas respectés dans leur nature, et cela a des conséquences de plus en plus criantes.
Dans le fondement même de l’approche systémique, les structures ne sont pas la somme de leurs parties. On ne peut donc pas les comprendre avec un mode de pensée linéaire. Derrière un effet, il y a un ensemble complexe de causes et de nombreux effets observés ne peuvent s’expliquer par une somme de causes identifiables. C’est le contexte général incluant tout ce qui est présent qui constitue le véritable facteur causal des phénomènes.
Une modification de structure ou de comportement est toujours un changement d’auto-organisation dans un système qui maintient sa stabilité dans un environnement qui a changé. La connaissance des détails du processus est parfois utile, mais la maîtrise des mécanismes locaux n’est pas nécessaire pour connaître l’ensemble, ni pour avoir sur lui une action efficace qui respecte sa dynamique naturelle.
L’approche systémique assimile les êtres vivants à des structures dissipatives telles que les a décrites Ilya Prigogine, c’est-à-dire des systèmes complexes auto-organisés, se maintenant stable loin de l’équilibre, dans une dynamique non linéaire qui établit un flux constant d’assimilation et d’élimination avec l’environnement (ce que Jean Piaget a nommé le schème assimilateur).
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• Sortir des dogmes qui s’affrontent stérilement
L’objectif de la DTV est de décrire le fonctionnement de la vie tel qu’il apparaît, sans idée préconçue. Pour cela, cette hypothèse commence par se libérer des deux dogmes habituels qui s’opposent frontalement et stérilement, tout en conservant les acquis de la connaissance que chacun d’eux a développé dans son domaine de compétence. Avant tout, il s’agit de séparer l’origine de la vie aussi bien de la matière que de l’esprit.
Ensuite, il est facile d’intégrer les connaissances précieuses de la science matérialiste et des traditions spirituelles dans les deux pôles différents et complémentaires où chacun a fait la preuve de sa pertinence. Dès lors qu’ils ne prétendent plus détenir la clef des origines, ils ne s’opposent plus. Cette origine est plus que jamais respectée dans son statut de mystère, et se positionne dans un troisième pôle devenu indispensable pour dynamiser les deux autres.
Il n’est pas nécessaire de percer ce mystère pour comprendre comment les choses fonctionnent, il suffit de s’en émerveiller, ni pour agir efficacement avec pragmatisme. Renoncer définitivement au pourquoi ouvre un nouvel espace au comment.
Afin de garder son ancrage scientifique, la DTV s’appuie sur les phénomènes matériels que l’on peut observer, mesurer, expérimenter… sous l’éclairage de la science systémique.
L’approche systémique est ainsi le premier pilier de la DTV. Elle est suffisante pour décrire tout ce qu’on peut observer dans le monde vivant, sans avoir besoin de mettre au placard les anomalies qui mettent le modèle à défaut. Elle constitue de ce fait la position d’observation privilégiée de l’ensemble : la manifestation dans la matière.
Cependant, comprendre le fonctionnement de cet ensemble nécessite d’introduire deux autres pôles. L’un ne fait que reprendre les précieuses connaissances de la pensée spiritualiste (le monde de l’information). L’autre postule une énergie non matérielle capable de dynamiser le processus : c’est l’une des innovations majeures du concept DTV.
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• L’auto-organisation : capacité première des êtres vivants et fondement de l’approche systémique.
Les observateurs et chercheurs de tout temps ont toujours constaté cela : la vie fonctionne de manière autonome. Elle met en place une organisation qui lui est propre et la maintient avec une extraordinaire capacité d’adaptation.
En découvrant le code génétique, les biologistes ont cru trouver la clef de ce mystère. Cependant, il est désormais évident que l’information figée contenue dans l’ADN ne suffit pas à expliquer comment une cellule donne un organisme tel que l’on peut l’observer : c’est-à-dire doué d’une capacité fonctionnelle adaptable, qui maintient l’essentiel de sa fonction malgré de nombreuses anomalies et surtout, capable de se réparer lui-même, alors que son programme n’a pas pu prévoir les lésions qu’il allait subir.
La science des systèmes décrit le monde vivant en introduisant la notion d’auto-organisation. Un système auto-organisé forme spontanément un ensemble cohérent dès qu’un nombre suffisant de constituants et un environnement favorable sont présents. Cet ensemble cohérent est dynamique, il se définit par la fonction qu’il exerce et qu’il maintient en adaptant sa structure si cela est nécessaire.
Les êtres vivants s’organisent suivant un modèle qui ne peut jamais atteindre l’équilibre. Ils peuvent seulement se maintenir en stabilité relative, en entrant dans des cycles de transformation pleinement intégrés dans leur environnement. Leur fonction crée une dynamique capable de boucler les cycles et de maintenir ainsi la stabilité d’ensemble, toujours dans le mouvement. Dans ce mouvement perpétuel, le système renouvelle sa structure, qui est autant la conséquence que la cause de sa fonction. Pour conserver sa fonction, et donc sa stabilité, un organisme vivant peut changer sa structure, parfois de façon importante, sans perdre la mémoire de ce qu’il a été et donc, en conservant son identité.
L’approche systémique de la vie décrit de manière rigoureuse, et aujourd’hui très bien modélisée, un mode de fonctionnement qui souligne trois propriétés majeures des êtres vivants. Celles-ci écartent définitivement toute comparaison avec une machine.
1. Leur identité n’est pas liée à leur structure, mais au maintien de leur fonction. La fonction crée la structure, et non pas l’inverse, qui s’applique à la machine. La matière qui constitue la structure se renouvelle en permanence dans un flux cyclique avec l’environnement.
2. Les organismes vivants ne peuvent pas connaître l’équilibre. Ils peuvent seulement se maintenir stable dans le mouvement lié à l’exercice de leur fonction.
3. Leur fonction inclut la capacité à s’adapter aux changements et à se reproduire pour se maintenir durablement dans le temps.
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• Le verso nécessaire à tout processus d’auto-organisation : l’existence d’une information de type attracteur
Une telle auto-organisation exige un modèle organisateur.
Le terme attracteur a été introduit pour désigner ce modèle. Tout se passe comme s’il existait des archétypes organisateurs de forme qui se manifestent dès que sont en présence, dans un contexte favorable, de tous les éléments capables de s’associer dans une forme stable.
Les éléments sont « attirés » par le modèle et le modèle crée les liens qui manifestent la forme.
La science des systèmes décrit très bien ces attracteurs, notamment les attracteurs étranges de Lorenz, modélisables par les mathématiques qualitatives, mais en aucun cas par des équations utilisant des liens de cause à effet linéaires. En revanche, elle ne dit rien de leur nature, de leur origine ou du mécanisme par lequel ils se manifestent.
La DTV comble ce manque en établissant un lien avec une branche de la physique, née avec David Bohm et Andreï Sakharov, qui s’intéresse au vide. Un vide qui dérange beaucoup la mécanique quantique, puisque cette dernière a du le gommer en ajoutant un facteur correctif à ses équations (la renormalisation) ! Tout porte à considérer aujourd’hui que le vide n’est pas vide. Il contient à la fois une énergie immatérielle (qui sera évoquée plus loin) et des informations de nature holographiques, capable, de générer des formes et de conserver la mémoire des formes manifestées. Il se comporte comme un champ, que l’on appelle champ du point zéro (CPZ).
Le lien entre les attracteurs de la science des systèmes et les informations de formes présentes dans le champ du point zéro n’a à ma connaissance jamais été mis en avant. C’est la première innovation forte de l’hypothèse DTV.
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• La relation dynamique entre la forme auto-organisée et son modèle attracteur : la résonance morphique
La relation dynamique entre un attracteur et la structure qu’il organise se comprend comme celle d’un archétype avec la forme sous laquelle il se manifeste.
L’un est abstrait, conceptuel.
L’autre concret, utilise les informations du concept pour s’auto-organiser de manière optimale en fonction du contexte, et ceci, de manière instantanée et automatique.
Si le milieu change, la structure peut devenir inadaptée. Pour se maintenir, elle devra alors changer de modèle… Chaque fois qu’elle adopte un modèle, elle renforce le pouvoir attracteur de ce modèle, créant ainsi une mémoire hiérarchisée qui privilégie dans une situation donnée, les modèles déjà utilisés. Un nouveau modèle se présentera quand le contexte nouveau ne trouvera pas dans la mémoire de solution satisfaisante pour répondre au besoin de stabilité.
L’attraction n’est pas une détermination rigide. Elle explique la différence majeure entre un modèle systémique et un modèle mécanique.
– Dans le modèle systémique, les probabilités qui limitent le pouvoir de prédiction traduisent une incertitude fondamentale.
– Dans le modèle mécanique, l’utilisation de probabilités issues d’un calcul statistique est un raccourci rendu nécessaire par le manque de connaissance, les phénomènes devant être dans l’absolu théorique totalement prévisibles.
Cette relation entre l’attracteur qui organise et la structure stabilisée qui renforce le pouvoir de l’attracteur a été appelée résonance morphique par Rupert Sheldrake. Ce phénomène explique comment la mémoire de l’univers détermine la quasi-totalité de ce qui se passe au présent, tout en laissant s’échapper les situations qui ne trouvent pas de solution dans le déjà connu. De telles situations permettent de créer du neuf.
La prédiction de l’avenir est ainsi une science assez précise, par simple projection de la mémoire. Cette mémoire ayant une influence déterminante, on peut prévoir des évènements avec une forte probabilité, et cependant jamais avec certitude. La complexité des phénomènes laisse en effet toujours la possibilité de survenue d’une situation inconnue qui va générer une organisation nouvelle.
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• Un équilibre qui ne s’atteint jamais
Cette relation entre un attracteur organisateur de forme et une structure dont la forme renforce l’attracteur devrait à terme, soit atteindre un équilibre dans lequel tout se figerait dans une stabilité parfaite, soit osciller dans un cycle perpétuel qui se répète sans évoluer, comme un balancier sans frottement.
Or on observe qu’il ne se passe ni l’un ni l’autre. Non seulement le monde ne se fige pas dans un équilibre parfait, mais il évolue sans cesse, dans une dynamique sans retour.
La DTV explique cela par la conjugaison de l’effet stabilisant la mémoire et la dynamique sans cesse déstabilisante d’une énergie propre à la vie.
D’une part, comme nous l’avons déjà évoqué, la mémoire est cumulative et oriente la flèche du temps. Comme on ne peut pas effacer la mémoire, il n’y a pas de retour en arrière possible.
D’autre part, une énergie qui apporte sans cesse une dynamique nouvelle empêche que tout se fige. Cette énergie est l’élément le plus mystérieux de l’ensemble, c’est pourquoi elle est porteuse, dans cette hypothèse, du mystère de la vie.
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• Les failles de la science actuelle
La science matérialiste, qui assimile l’esprit à un épiphénomène lié à l’organisation de la matière, a également enfermé l’énergie dans la matière, suivant l’équation d’Einstein (E = MC2). La matière est alors considérée comme de l’énergie condensée et stabilisée de manière réversible. Il est évident que cette énergie matérielle existe, qu’elle explique de nombreux phénomènes de ce monde. Cela ne veut pas dire pour autant qu’elle est la seule forme d’énergie disponible !
Les failles de la physique qui limite les phénomènes aux interactions de la matière/énergie apparaissent quand on s’intéresse au vide, qui n’est pas aussi vide que cela. Le champ du point zéro, évoqué précédemment, inclut non seulement des informations capables de générer des formes, il contient également une énergie qui échappe au modèle de la mécanique quantique. Cette énergie se manifeste dans des phénomènes bien connus comme l’effet Casimir qui ne s’explique pas sans faire intervenir l’énergie du vide. Selon les approches effectuées par calcul, cette énergie non matérielle serait considérable.
La biologie qui limite le processus vivant aux phénomènes physico-chimiques de la matière se trouve également dépourvue pour comprendre la grande différence entre un organisme mort et vivant. Certains phénomènes qui semblent mettre en jeu une énergie inconnue sont mis de côté. Et les théories actuelles de l’évolution restent approximatives peinent à expliquer pourquoi les êtres vivants ont la nécessité d’évoluer et trouvent pour cela des ressources qui échappent à la raison.
Pour approcher les manifestations de cette énergie mystérieuse, les observations et les expériences de Viktor Schauberger sont une piste intéressante. Ce garde forestier autrichien a d’abord observé la capacité de l’eau à capter une énergie inconnue dans ses tourbillons en vortex, que les truites utilisent pour franchir les chutes d’un torrent. Il aurait ensuite mis au point un appareil capable de voler sous la simple impulsion de cette énergie sans cesse renouvelable ! Et il y a bien d’autres approches de cette énergie qui par ailleurs fait fantasmer les imaginaires (gratuite et inépuisable). Si les êtres vivants semblent la capter spontanément, il n’est pas si simple de la faire entrer dans un moteur !
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• L’énergie immatérielle, un troisième pôle nécessaire
En introduisant cette énergie nouvelle, nous sommes bien sûr dans le domaine des hypothèses, mais une hypothèse réaliste, ambitieuse et résolument nouvelle, nécessaire pour donner une cohérence à l’ensemble de Dynamique Triangulaire de la Vie.
Pour dynamiser l’interrelation entre la matière capable de s’auto-organiser et l’information attractive qui lui fournit ses modèles, il y a besoin d’une troisième composante, de nature énergétique et totalement indépendante des deux autres.
L’énergie non matérielle issue du vide, qui correspond à une réalité observée, est sans équivoque le meilleur candidat pour cela. Avec une cohérence d’autant plus grande que sa porte d’entrée semble bien être l’eau. Or, il est bien connu qu’aucun processus vivant n’est possible sans eau !
La particularité de l’eau est d’avoir une structure matérielle (oxygène et hydrogène), de pouvoir recevoir et mémoriser l’information de forme, et aussi capter l’énergie du vide. L’observation montre qu’elle est au centre du processus vivant. Elle est aussi au croisement des trois pôles de la Dynamique Triangulaire de la Vie.
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• La dynamique triangulaire, un mouvement créateur sans fin
La DTV décrit un processus dans lequel la matière organisée et ses modèles, générateurs de forme, sont dynamisés par une énergie qui empêche tout équilibre définitif en soutenant un perpétuel mouvement.
Les lois de la science réductionniste (linéaire) s’appliquent pour décrire le monde inerte et des segments isolés du processus vivant.
Les lois de la science systémique s’appliquent pour décrire le comportement des organismes et de tous les ensembles vivants.
Les lois de la science spirituelle permettent de comprendre le monde archétypal des attracteurs et le psychisme qui en est une manifestation, limitée par la structure du système nerveux, et personnalisée par l’expérience vécue.
L’énergie non matérielle qui porte la continuité du processus vivant est le pôle le plus mystérieux, pour lequel il n’y a aucune source de connaissance et qui ne peut être approché que par la foi en l’hypothèse.
Au final, il y a encore une foi qui pose les bases d’une croyance. C’est inévitable dès lors que l’on veut approcher un mystère qui fondamentalement n’est pas accessible à notre mental. Ce choix permet cependant de sortir des enfermements dogmatiques matérialistes et spiritualistes tout en intégrant leurs avancées. Ceux-ci n’ont cessé de s’opposer et se combattre, sans parvenir, ni l’un ni l’autre, à l’épanouissement de l’humanité. C’est pourquoi il est désormais urgent d’en sortir. Ces deux paradigmes du passé ont également établi des lois prédictives et explicatives performantes dans certaines situations, c’est pourquoi il convient aussi de ne pas les rejeter, mais de les intégrer à leur juste place. Dans le contexte de La DTV, matérialisme et spiritualisme appliqués à leur domaine de compétence se complètent sans opposer.
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• La DTV, un fort pouvoir explicatif qui permet un pragmatisme dans l’action
La DTV a un pouvoir explicatif sans précédent des phénomènes observés, puisqu’elle inclut sans les opposer les avancées de tous les courants.
Elle permet de voir clairement des phénomènes complexes en dépassant les apparentes contradictions. Par exemple, on peut comprendre que tout semble se répéter sans pourtant être vraiment pareil. En effet, la stabilité relative et la prévisibilité des événements qui laisse toujours une porte à l’imprévu sont la conséquence d’une mémoire cumulative qui s’exerce par résonance morphique, et ne laisse entrer la nouveauté que si elle intègre tout ce qui s’est passé auparavant !
En considérant les phénomènes dans leur ensemble, sans prétention d’interférer dans leurs mécanismes intimes, elle propose des solutions qui accompagnent le processus vivant afin de l’optimiser, et non des intrusions cherchant à obtenir un résultat déterminé par une projection mentale linéaire.
En proposant des solutions globales, cohérentes et efficaces, sans avoir besoin de connaître tous les détails du processus, elle se place dans une démarche pragmatique permettant d’agir sur le mode vivant en respectant les lois naturelles.
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• Du concept aux applications
Les applications de la DTV sont multiples et il n’est pas possible d’en faire ici un inventaire. Quelques exemples sont révélateurs de la portée de ce concept.
– Le psychisme, mais aussi l’instinct animal, l’inconscient collectif humain, ou la nature de « l’âme », trouvent un modèle unique qui explique l’ensemble de leurs manifestations. Ce modèle différencie l’information psychique collective (de type attracteur), sa limitation individuelle par la capacité de l’organisme à en capter certains aspects, et sa personnalisation par l’expérience vécue et mémorisée dans un organisme. Au final, il y a une auto-organisation spécifique des êtres vivants qui fait à la fois leur singularité, leurs limites et un mode de fonctionnement général commun à tous.
– La prédiction de l’avenir, possible par la médiumnité, avec des résultats parfois bluffants et des limites qui lorsqu’elle ne sont pas respectées en font une pratique dangereuse.
– L‘intuition : un potentiel psychique accessible à tous, qui répond à des lois qui expliquent à la fois son potentiel, ses limites, et ses dérives.
– L’évolution des espèces, qui cherche désespérément un relais au néo-darwinisme agonisant, trouve là un modèle capable d’intégrer toutes les nouvelles observations, qui semblent parfois contradictoires, et leurs différents niveaux d’approche qu’il est actuellement difficile de relier.
– La santé vue selon la DTV intègre de manière cohérente aussi bien la génétique, la biologie cellulaire, les phénomènes vibratoires, l’influence psychosomatique, le potentiel d’autoguérison et bien d’autres aspects. Le modèle proposé permet de comprendre clairement l’origine polyfactorielle des maladies et des processus de guérison, pourquoi il est si difficile de mettre en cause par les protocoles d’étude actuels certains facteurs morbides (ondes électromagnétiques, vaccins, toxiques, alimentation…). Elle explique enfin pourquoi la guérison est à la fois toujours possible et ne pourra jamais être certaine.
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POUR ALLER PLUS LOIN :
■ LIVRES (présentation complète en cliquant sur le titre)
La dynamique Triangulaire de la Vie : description complète du concept holosystémique
Santé Vivante : application du concept holosystémique à la santé (systémique, intégrative, personnalisée et durable)
■ PODCAST (par@cells)
Genèse de la DTV
■ FORMATION (Genève)
Une autre science de la vie