La question de la nuisance sanitaire des OEM est récurrente, et le rapport de l’AFSSET sur le sujet était très attendu. Résultat : une ambiguïté qui ménage tout le monde et ne satisfait personne. Cette situation qui s’enlise de plus en plus dans le flou ouvre une brèche béante aux vérités partisanes. Il y a cependant une autre manière de regarder le problème, en s’affranchissant de la logique linéaire qui gouverne la pensée occidentale alors qu’elle est inadaptée au monde vivant. Et les choses deviennent plus claires !
1) Les conclusions du rapport de l’AFSSET
Et pourtant, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail a correctement rempli sa mission. Il n’y a effectivement aucun lien direct entre les OEM et des maladies caractérisées. En revanche, il y a des signes et une suspicion qui pourra se confirmer à long terme, donc un principe de précaution est nécessaire.
2) Un autre regard sur le rapport
Regardons les choses d’une autre manière. Ne pas établir de lien direct entre les OEM et les maladies spécifiques ne veut pas dire que les OEM n’agissent pas sur la santé. C’est l’éternelle opposition entre une science réductrice qui n’admet que les causalités linéaires (démontrables par les études classiques) alors que la santé et la maladie répondent à des mécanismes plurifactoriels non linéaires, dans lesquels les facteurs ne s’additionnent pas mais se conjuguent de manière imprévisible, selon la spécificité de chaque organisme (voir à ce sujet le concept santé vivante).
3) Comment les OEM agissent sur l’organisme
Cette détoxication vibratoire, comme la détoxication biochimique, fatigue et use l’organisme. Et nous pouvons constater, si nous sommes attentifs, que l’exposition à une ambiance chargée en ondes (une salle wifi, un TGV dans lequel tous les voyageurs ont un portable allumé, etc.), nous perdons de l’énergie, plus ou moins selon notre constitution. Pour les personnes électrosensibles, cela peut même devenir insupportable !
4) Les effets des OEM sur la santé
Aucun de ces trois effets ne peut être montré par les études classiques et leur interprétation statistique qui cherche des causes linéaires.
5) Comment démontrer que ces effets existent ?
Comme cela est impossible à réaliser, il faut se faire à l’idée que les effets néfastes des OEM ne sont pas près d’être démontrés. Par conséquent le flou restera dans les discours officiels et les décisions politiques.
6) L’attitude pragmatique qui ressort de tout cela se résume en deux points :
1. Ne pas entrer dans la parano. À moins d’être électrosensible, notre organisme peut supporter des ondes étrangères comme il supporte des toxiques, il a une fonction pour se détoxiquer. On peut donc vivre dans un monde avec des radios FM, des réseaux de communication, et même utiliser un téléphone portable sans se mettre en danger !
2. Pour une meilleure santé globale, on peut éviter certaines expositions qui résultent de nos choix :
- Utiliser le téléphone fixe (et avec un appareil à fil !) plutôt que le portable quand c’est possible,
- Adopter le kit main libre pour le téléphone portable
- Éteindre le téléphone portable dans la voiture pour les longs trajets (et écouter les messages lors des pauses).
- Dans les TGV, se placer plutôt côté couloir
- Utiliser un câble ethernet pour l’ADSL et couper l’émission Wifi de la box. Ne la remettre que quand c’est vraiment nécessaire.
- Éviter tout ce qui fonctionne sans fil.
- Limiter les ampoules fluo-compactes (économiques classiques), surtout quand elles sont placées près de nos têtes. Les lampes LED (encore très chères !) consomment moins que les fluo-compactes et n’émettent aucun rayonnement.
- Éviter toutes les circulations électriques inutiles dans la chambre à coucher : appareils sous tensions, fils qui passent sous le lit, etc. Et bien sûr, éteindre le portable la nuit !
-I
Illustration : Gerd Altmann de Pixabay
Nous sommes la plupart du temps exposés aux ondes électromagnétiques qui se propagent dans notre environnement quotidien. Mais nous ne savons pas réellement les effets que ces ondes peuvent avoir sur notre organisme à court et à long terme.