L’eau est la pierre angulaire du monde vivant. Sans elle, il n’y a pas de vie. Lorsqu’elle est de mauvaise qualité, elle est source de maladie. Cela est bien connu. Cependant, il est bien rare que la qualité de l’eau, au-delà de sa potabilité, soit mise en avant en tant que facteur de santé et de guérison. Par méconnaissance ou par négligence !
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1) Le rôle méconnu de l’eau dans la biologie des organismes
L’aspect biochimique de l’eau est bien connu de la science actuelle. Elle est à la fois le solvant des molécules du monde vivant et la matière d’échange de nombreuses réactions métaboliques. Elle permet aussi l’entrée des nutriments et la sortie des déchets.
Au-delà de cet aspect, on sait aujourd’hui que la plus grande partie de l’eau des êtres vivants est directement incorporée dans les structures cellulaires. Elle constitue la trame qui détermine les formes. On pourrait parler d’un véritable « corps hydrique » qui porte la structure de l’organisme, au carrefour des influences psychiques et électromagnétiques qui entretiennent la dynamique vivante.
La qualité de l’eau ingérée va influer sur la facilité de son intégration à ce corps hydrique. De ce fait, elle va être plus ou moins favorable au soutien du processus vivant et des nécessaires transformations adaptatives, comme celles qui permettent la guérison.
2) Nos besoins en eau sont quantitatifs et qualitatifs
Nous savons que nous avons besoin d’un minimum quantitatif d’eau. À défaut, le processus vivant est directement menacé. La déshydratation est un facteur de mort !
Le besoin qualitatif est plus subtil, car sa non satisfaction n’a généralement pas de conséquences visibles immédiates. Nos organismes s’adaptent pour faire avec ce qui est disponible. Mais cette adaptation à un coût : une vitalité plus faible, une fragilité accrue face aux maladies et une plus grande difficulté à guérir de nos maux.
3) Toutes les eaux ne sont pas les mêmes !
Lorsqu’un animal a le choix entre une eau d’orage boueuse et celle bien propre de son abreuvoir, il préfère la première. Cette constatation faite par Marcel Violet est révélatrice d’une qualité d’eau à laquelle l’instinct animal est sensible. Le peuple Hunza qui a une santé et une longévité exceptionnelles, bénéficie à la source d’une eau particulière. Y a-t-il un lien ? L’eau qui coule à Lourdes révèle à l’analyse énergétique une forte vibration. Est-ce le facteur explicatif des guérisons constatées dans ce lieu ?
Ces observations et beaucoup d’autres ont interpellé des chercheurs qui ont découvert et expérimenté diverses qualités de l’eau, certaines étant plus favorables que d’autres à la manifestation optimale de la vie.
4) Trois niveaux de qualité de l’eau
– Le premier niveau de qualité d’une eau est sa potabilité, c’est-à-dire l’absence de substances directement toxiques, et de microbes susceptibles de provoquer une infection. Elle peut avoir cette qualité naturellement, à la source, ou après traitement. Le problème du traitement est qu’il ajoute des facteurs néfastes (le chlore) et en élimine d’autres qui sont utiles au processus vivant (le silicium).
– Le deuxième niveau de qualité est une pureté chimique, c’est-à-dire une composition exempte d’excès de minéraux et de substances dont l’accumulation peut avoir des effets délétères : métaux toxiques, pesticides, médicaments, chlore, nitrates, etc. La seule potabilité ne garantit que des taux inférieurs aux seuils admis, qui sont contestables. Là aussi, on peut trouver cette qualité à la source, ou l’obtenir après un traitement complémentaire réalisé chez soi.
– Le troisième niveau de qualité porte sur la structure intime et sa biocompatibilité. Une eau biocompatible est une eau informée pour entrer directement dans le courant de la vie. Une eau de source qui a stagné en bouteille ou une eau purifiée par un dispositif adéquat, est chimiquement intéressante, mais elle est au mieux une eau morte, quand elle ne porte pas la mémoire d’informations perturbantes pour la biologie des organismes.
5) Purifier et optimiser
Une eau pure et optimisée pour nourrir la vie doit contenir certains minéraux, suffisamment pour orienter sa structuration interne et pas trop pour ne pas la rigidifier. Elle n’est ni trop acide, ni alcaline, ni oxydante. Elle est exempte de xénobiotiques, c’est-à-dire de toutes les substances issues de l’activité humaine qui ne sont pas compatibles avec le processus vivant.
Certaines eaux ont à la source une qualité optimale, notamment la Mont Roucous (ou ses voisines Fontaine de Berlou et Rosée de la Reine), Montcalm (Auzat)… mais devenues stagnantes en bouteilles plastiques, elles n’ont conservé que leur composition chimique ! Elles ont besoin, autant qu’une eau traitée, de dynamisation ultérieure.
Les carafes aujourd’hui largement répandues pour filtrer l’eau courante réduisent le chlore et quelques métaux. C’est peu, mais c’est mieux que rien ! D’autres systèmes plus performants (osmose inverse ou appareils de filtration) permettent un vrai nettoyage de l’eau qui coule du robinet. Pour les évaluer, il faudrait disposer analyses effectuées avant et après traitement, par un organisme indépendant. À défaut de cela, on ne peut que se fier à l’avis d’experts de la question.
6) Dynamiser
Dynamiser une eau, c’est lui redonner une structure vivante. Effacer des informations néfastes s’il y en a, et redonner celles qui se trouvent naturellement dans son cycle où se succèdent évaporation, action des rayonnements cosmiques, pluie et pour les eaux de sources, filtrage par la terre.
Lorsqu’un organisme ingère une eau morte ou mal informée, il a le pouvoir de lui redonner une structure biocompatible (sinon nous serions tous très mal !), mais cela consomme forcément de l’énergie qui n’est plus disponible pour d’autres fonctions. Une eau qui porte déjà la trame d’une architecture biocompatible est plus facilement intégrée et dynamise directement le processus vivant.
Il existe de nombreux procédés de dynamisation : agitation créatrice de vortex, exposition au soleil, utilisation de pierres ou de socles émetteurs de vibrations telluriques, magnétisme…
Qu’est-ce qui est vraiment efficace ? Il est bien difficile de discerner le vrai de la propagande commerciale en ce domaine. Les procédés proposés aujourd’hui abondent, tous extraordinaires selon leurs fabricants, mais rarement évalués objectivement ! Les enjeux commerciaux sont grands et faussent l’objectivité de l’information. L’offensive commerciale de l’eau Kangen, qui ne repose que sur des arguments marketing avec de grandes promesses pour cacher un coût de revient élevé, est un exemple d’actualité.
Pour se faire une idée personnelle et objective de la valeur dynamisante d’un procédé, il y a un test grandeur nature que chacun peut effectuer : comparer la vitesse de germination de graines avec la même eau, avant et après dynamisation. On peut aussi tester par la même occasion l’effet de cette eau soumise au rayonnement du téléphone portable ou à l’effet du four à micro-ondes !
7) Prendre soin de son eau pour en faire un facteur de santé
Il est évident que l’eau est un facteur majeur de santé et une aide au processus de guérison en cas de maladie. Beaucoup d’entre nous en sommes convaincus. Mais qui se donne les moyens et le temps de prendre soin de l’eau qu’il consomme ?
Utiliser de l’eau de source en bouteille est un choix qui offre la pureté, tout en cautionnant un système écologiquement absurde de création de plastique et d’alimentation du transport routier.
L’eau qui coule dans nos habitations est potable, il nous reste donc à la purifier et la dynamiser ! Les moyens ne manquent pas. L’absence de critères objectifs de choix nous invite à être créatifs pour choisir les systèmes qui sont compatibles avec notre budget et dont nous pourrons vérifier les effets bénéfiques sur nous-mêmes ou par un test sur le vivant.
Consacrer un peu de temps, chaque jour, pour s’occuper de son eau, avec une présence consciente, est une démarche qui est déjà précieuse par le sens qu’elle porte. Elle permet d’entrer davantage dans le mouvement de la vie.
Le plus souvent, il n’y aura pas miracle en changeant l’eau que nous consommons. L’effet sur la santé est trop discret et trop global pour se manifester par des signes flagrants. De même, on ne peut dire que cela suffise à provoquer une guérison. C’est un facteur de plus qui accroît le niveau de santé. Un facteur qui donne plus d’ampleur à tout ce que nous entreprenons pour être mieux dans notre corps. Un facteur majeur de santé, tellement évident qu’on a tendance à le négliger !
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Pour aller plus loin :
Le dossier complet de sante-vivante.fr sur la structure et les propriétés de l’eau (2010)
Merci pour votre article.
Je me demandais, si aujourd’hui sans investir des milliers d’euros on pouvait filtrer son eau et espérer y réduire un peu les minéraux? Il me semble que les dispositifs avec par exemple le charbon végétal filtrent seulement une partie du chlore et autres résidus de pesticides, antibiotiques… ce qui est déjà pas mal. L’osmose fait le travail il me semble, mais c’est bien plus cher…
Concernant les eaux en bouteilles, a-t-on des analyses fiables pour connaitre la quantité de particules de plastiques en liberté dans ces bouteilles ? Je suppose que le stockage, soleil etc doit influencer sur ces dégradations.
Car l’avantage des Roucous et autres c’est bien l’absence de chlore ajouté et autres résidus toxiques, mais aussi la faible minéralisation qui ne peut être atteinte dans l’eau courante qu’avec un système qui filtre à de très petites unités.
Pour la dynamisation, pour ma part, et vu le manque d’informations fiables, plutôt que d’investir, je fais au feeling en agitant harmonieusement l’eau. Il y a pléthores de systèmes à des prix tellement variables !
Maintenant on nous parle d’eau thérapeutique aussi par exemple avec l’eau hydrogénée…. dur d’y voir clair !
En tant que praticien santé et sportif, j’essaie de faire au mieux et de tester…mais ce n’est pas évident !
Je ne sais pas si vous avez prévu un article sur le choix d’un système ou d’une pratique pour une eau optimale, et si là, en 2023, depuis votre article, des études et tests objectifs ont fait avancer la connaissance à ce sujet? Pas faites uniquement par des fabricants ou revendeurs…
Bien entendu, vivre à côté d’une source de montagne parait être idéal !
Merci pour cotre travail sur ce site et à travers vos ouvrages.
Merci pour votre commentaire.
Théoriquement, tout ce qui concerne la composition de l’eau (après filtration ou en bouteille) pourrait être connue, mais les analyses étant faites par les fabriquants, on peut avoir quelques doutes, notamment sur ce qui n’est pas recherché comme les microplastiques dans les bouteilles. Un organisme indépendant de contrôle fait défaut, seule les associations de consommateurs, parfois, font de contrôles comparatifs. Il nous reste alors à appliquer notre bon sens, se méfier des avis truffés de conflits d’intérêts, et faire confiance à ce que l’on choisit, puisque rien n’est parfait…
Pour la dynamisation, la subjectivité est totale, et on peut dire tout ce que l’on veut, on ne peut pas prouver grand chose. Dans ce monde subtil de l’information, il y a des règles générale, le chauffage (85°C ?) a priori efface ce qui est mémorisé, le mouvement (particulièrement les tourbillons) et la lumière su soleil sont favorables… et pour le reste c’est chacun comme nus le sentons. Ce qui me semble important, c’est de s’occuper de notre eau, en conscientisant qu’elle est précieuse.